ARTHROSE

Nous savons souvent que l’arthrose correspond à une usure du cartilage qui aboutit à des raideurs et des douleurs. Mais ce qui est moins connu, c’est que derrière la destruction progressive du cartilage articulaire se cache un ennemi silencieux : l’inflammation. (Editions T. Souccar)

Les aliments stimulant l’inflammation

  • Aliments acidifiants par essence (indice de pral positif) – Il s’agit de molécules acides, provenant de la dégradation des protéines animales (acide urique, phosphorique, sulfurique), qui en excès, ne sont plus éliminées par les reins et finissent par se stocker dans le tissu conjonctif, articulations, muscles.
  • Aliments responsables de la production de produits de l’inflammation (cytokines, prostaglandines, leucotriènes…) –  Il s’agit de molécules allergisantes, induisant une porosité intestinale (elle-même due à la stimulation  des défenses naturelles et provoquant une inflammation locale), laissant passer des molécules acides vers la circulation sanguine et la lymphe. Responsables : les produits céréaliers riches en gluten (Blé***, orge, seigle, avoine)

Quelques conseils :

  1. Réduire l’inflammation par des aliments reconnus pour leurs propriétés anti-inflammatoires (gingembre, curcuma, fruits rouges, coco…)
  2. Prévenir l’inflammation par une alimentation très alcaline (fruits et légumes), en commençant par la barrière intestinale, faisant barrage aux molécules acides lors de la digestion.

Prévenir le risque d’arthrose

1 – Les super-aliments anti-inflammation ou anti-arthrose

Aliments riches en antioxydants (les antioxydants ont des propriétés anti-inflammatoires puisqu’ils neutralisent les molécules de l’inflammation) – Voir indice ORAC

  • Aliments riches en polyphénols (anthocyanes, dans les végétaux rouge foncé) aux propriétés anti-inflammatoires comparables à celles de l’aspirine mais sans les effets dévastateurs.
  • Aliments riches en vitamine C qui constribue à la production de collagène, élastine pour le renouvellement des tissus dont ceux propres aux articulations (Ex. Agrumes, kiwis, poivrons, persil)
  • Aliments riches en oméga 3 (Ex. huile de noix, poissons gras) qui visent à réduire et équilibrer le rapport oméga 6 / oméga 3 (car les oméga 6 en excès dans notre alimentation, contribuent à stimuler les molécules inflammatoires – prostaglandines)

2 – Prévenir l’inflammation par le régime alcalin.

Une alimentation alcaline réduit naturellement l’apport d’aliments acides, qui ont pour effet d’entretenir l’inflammation.

Les grands principes d’une alimentation alcaline permettent à terme, de contrôler l’évolution de l’arthrose.

 Le Dr Seignalet, après avoir travaillé comme chercheur et praticien pendant une vingtaine d’années, a réorienté ses recherches et sa pratique médicale vers la nutrithérapie, en raison de l’incapacité de la médecine traditionnelle à aider de façon efficace et durable les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques.

C’est ainsi qu’il a consacré les dix-huit dernières années de sa carrière de médecin-chercheur à élaborer une méthode nutritionnelle capable d’aider réellement à combattre la douleur chronique et à contrôler l’évolution de plusieurs maladies inflammatoires. Il a appliqué les résultats de ses travaux de recherche en nutrithérapie dans le traitement de plus de 2500 patients affectés de douleurs chroniques liées à diverses maladies inflammatoires. Des 115 maladies inflammatoires chroniques qu’il a traitées, 91 ont répondu positivement à son régime nutritionnel chez environ 80 % des patients lorsque le régime alimentaire était suivi correctement.

Il a ainsi observé chez la grande majorité des patients traités une rémission de la maladie ainsi qu’une disparition généralement totale de la douleur.

Selon le Dr Seignalet, l’arthrose est une pathologie chronique, résultant de l’encrassage des tissus par l’alimentation moderne. Ses préconisations (hormis les cas trop avancés nécessitant intervention chirurgicale) sont les suivantes:

***En particulier le blé (grains entiers, semoule, boulgour…) et tous les dérivés à base de farine de blé (pain, pâtisseries sucrées ou salées, pâtes, etc.)

3 réponses sur “ARTHROSE”

  1. CateLafarge dit :

    Le vin est-il acidifiant ? Merci.

    • Muriel dit :

      Bonjour,

      Comme j’ai pu répondre dernièrement sur un commentaire de la page “Régime alcalin : principes”, pour savoir si le vin est acidifiant, il faut mesurer son impact physiologique sur vous-même et prendre en compte les informations dont on dispose à son sujet.

      Le vin est une tradition française, il rime donc généralement avec la convivialité, la détente et participe de ce fait à un bien être psychologique (dans une consommation limitée et ponctuelle bien évidemment).

      Dans la composition, il y a généralement 12-13% d’alcool, alcool qui est de base un produit toxique pour le foie. Ainsi, si vous êtes en surpoids, que mangez beaucoup sucré (notamment des produits à base de fructose) ou que vous mangez beaucoup salé (produits industriels, charcuterie, etc.), on pourrait facilement faire pencher la balance vers un effet acidifiant du vin.
      De plus, les vignes sont les cultures les plus traitées en France, vous retrouvez donc systématiquement des produits phytosanitaires dans votre verre. Ainsi, en plus de l’alcool, le foie est de nouveau mis à l’épreuve puisque l’un de ses rôles est de filtrer tous les poisons. Si votre vin n’est pas bio, il ira donc davantage dans le sens d’une acidification de l’organisme. Il ne faut pas oublier non plus que cette acidification par les pesticides/alcool peut se faire sur le long terme, prendre plusieurs années car ce n’est pas toujours la dose qui fait le poison, il y a la période (la femme enceinte notamment), la durée (dont on ne mesure pas les effets car les études sont majoritairement sur le court terme) et l’effet cocktail.

      Sur des aspects plus positifs, le vin est acide (ph à 3.6 pour du vin rouge) mais cela ne veut pas dire qu’il est acidifiant. L’indice PRAL donne une valeur négative donc en théorie, il serait plutôt alcalinisant. De plus, il est réputé pour contenir des antioxydants, notamment le “resveratrol” qui aurait des effets bénéfiques pour le cœur selon certaines études (à raison d’un verre par jour).

      Conclusion à prendre avec des pincettes mais si on généralise à partir de ce que l’on sait à l’heure actuelle, le vin présente des risques (acidification et autres) d’autant plus élevés que la consommation est régulière ou habituelle et à des doses qui vont au-delà du simple verre par jour. A mon avis, il convient, dans tous les cas, d’accentuer les limites de sa consommation en fonction de son état de santé actuel et de son alimentation quotidienne.

  2. CateLafarge dit :

    Merci Muriel, c’est très clair !

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